Update 04/12/22 : Le gouvernement a officiellement validée l'extension de la prime à l'alternance pour 2023 avec une prime de 6000 euros quelque soit le profil et l'âge de l'apprenti.
L’aide exceptionnelle valable jusqu’à fin décembre 2022 est prolongée avec des conditions différentes que celles actuelles.
L’exécutif ne perd pas de vue son objectif. En effet, pour atteindre les 1 million de contrats d'apprentissage (actuellement à 800 000 contrats) à la fin du quinquennat, le ministère de l'Enseignement et de la Formation professionnels a fait savoir qu'il soutenait "le besoin d'une prime lisible par tous".
Le ministère choisit de porter la prime à l'embauche à 6 000 euros pour tous les étudiants en alternance quelque soit leur âge.
Dans le cadre du plan "Un jeune, une solution", les employeurs bénéficient aujourd'hui d'une aide de 5 000 euros pour l'embauche d'un alternant mineur et 8 000 euros pour celle d'un alternant majeur (dans le cadre des contrats de professionnalisation, pour les alternants de moins de 30 ans). Les entreprises seront mieux accompagnées pour le recrutement d'un mineur qu'actuellement.
En 2021, 80% des contrats d'alternance signés concernaient des cursus en bac ou post bac.
Cette transformation du dispositif permettrait notamment de freiner les effets d'aubaine sur les diplômes du supérieur. Certaines entreprises emploieraient des alternants qualifiés pour remplacer le recrutement d’un salarié en CDD ou CDI. L’Etat souhaite également donner un coup de fouet à l'apprentissage des jeunes en CAP ou lycée professionnel.
D'autre part, en 2021, près de 11,3 milliard d'euros ont été dépensé par l'Etat pour l'apprentissage. L'Etat a plus que doublé ses dépenses depuis 2018.
Avec ce lissage de l'aide, l'Etat cherche également à réduire ses dépenses tout en accompagnant toujours les entreprises pour le recrutement d'alternant pour 2023.
